matériel obtenu après un procédé industriel par agglomération ou agglutination de tout type de liège de toute forme et de toute dimension, sans adjonction d’aucun liant (= Aggloméré noir).
voir Aggloméré expansé pur.
bouchon en liège naturel dont les pores ont été remplis à l’aide d’un mastic et de poudre de liège.
opération consistant à faire bouillir les planches de liège dans le but de rendre le liège élastique, d’augmenter son épaisseur, de diminuer sa densité, de ramollir sa croûte et d’éliminer les substances solubles dans l’eau (tannins, cires et autres) ainsi que les microorganismes présents.
branche constituant le squelette du houppier de l’arbre, généralement de gros diamètre.
• Calas : mot Castillan désignant un échantillon de liège brut découpé sur des planches sélectionnées et d’une dimension de 25 × 25 cm.
mot Castillan désignant un échantillon de liège brut découpé sur des planches sélectionnées et d’une dimension de 25 × 25 cm.
liège mâle qui, lorsqu’il a été retiré de l’arbre en ayant pratiqué une seule incision verticale, se présente sous forme tubulaire, d’où ce nom.
indice obtenu en divisant la hauteur d’écorçage par la circonférence à hauteur d’homme.
zone de liaison entre le liège mâle et le liège de reproduction. Limite supérieure de la surface écorcée d’un chêne-liège.
fissure superficielle du liège provoquée par les croissances successives de l’écorce vers l’extérieur.
partie extérieure de la planche de liège, dure et lignifiée, se formant après l’écorçage lorsque la mère est mise à nue.
évacuation du bois, du liège ou de tout autre produit forestier de la parcelle exploitée et mis » bord de route « .
nom donné au système forestier existant dans le sud-ouest de l’Espagne (Estrémadure et Andalousie essentiellement), combinant la sylviculture du chêne-liège ou du chêne vert avec l’élevage et l’agriculture.
nom donné au premier écorçage pratiqué sur le chêne-liège pour en retirer le liège mâle.
partie extérieure du tissu subéreux du liège de reproduction qui se dessèche au contact de l’air, s’endurcit, se craquelle et se crevasse sous la poussée des nouvelles couches produites.
action d’enlever l’écorce de l’arbre (extraire le liège du chêne-liège).
coupe au ras du tronc des branches basses (vivantes ou mortes) d’un arbre de façon à améliorer la qualité du bois qu’il fournira.
action d’entailler les pins dans le but d’en récupérer la gemme.
suc résineux qui s’écoule des entailles faites aux pins.
pratique consistant lors de chaque levée à augmenter la surface de production de liège en augmentant la hauteur d’écorçage.
hauteur prise du sol jusqu’à la fin de la zone d’écorçage.
ensemble des ramifications d’un arbre et de la partie du tronc non comprise dans le fût.
défaut du liège caractérisé par la présence de fragments ligneux entre les stries d’accroissement du liège.
opération consistant à appliquer des produits déterminés sur le bouchon afin de lui donner une couleur plus régulière (généralement blanche, d’où le nom aussi donné à cette opération de blanchissage). Les bouchons sont introduits en même temps que les produits chimiques adéquats dans des tambours cylindriques que l’on agite pendant le temps nécessaire à l’obtention de la couleur voulue.
canal cylindrique ou conique et de section irrégulière ou elliptique dont la paroi est tapissée de cellules mortes et qui sillonne le tissu subéreux dans un sens radial, en général de l’intérieur vers l’extérieur du liège. Il assure les échanges gazeux.
écorçage des lièges femelles (par opposition au démasclage).
voir levage.
ouvrier spécialisé dans la réalisation de travaux d’écorçage.
liège sain, non touché par le feu (par opposition au » liège noir « ).
liège prêt à être utilisé pour la production de bouchons. Il est produit à partir de la troisième levée, après le liège mâle et le liège de première reproduction.
liège récolté au deuxième écorçage, après le liège mâle. Il n’est en général pas d’assez bonne qualité pour être bouchonnable.
liège récolté au troisième écorçage, après le liège mâle et le liège de 1ère reproduction. Il est apte à être utilisé pour la fabrication de bouchons.
liège de faible qualité qui ne peut être destiné à la production de bouchons naturels et dont la destination probable sera la trituration.
liège produit après le démasclage (par opposition avec le liège mâle) et lors des récoltes suivantes.
liège ayant subit le passage d’un incendie et portant des traces de brûlure ( » sollamado » en Castillan). Voir aussi » liège noir « .
liège rugueux constituant l’écorce d’origine du tronc et des branches du chêne-liège. Il est retiré de l’arbre lors du démasclage.
liège dont le calibre ou l’épaisseur est inférieur à 11 lignes (24,8 mm).
liège brûlé (par opposition au » liège blanc « ).
liège femelle qui, n’ayant pas été récolté à temps, a continué à se développer, atteignant une épaisseur importante et perdant de ses qualités de liège bouchonnable.
terme utilisé lors des ventes de liège pour désigner les parcelles où les arbres ne sont pas encore écorcés et où donc l’exploitation (levée, débardage…) reste à la charge de l’acheteur (par opposition au liège » bord de route » ou au liège » sur parc « ).
défaut du liège causé par la pénétration de l’eau dans les cellules subéreuses et favorisant l’attaque de champignons. Ceci se produit surtout à la base des arbres. Des contractions de la planche peuvent se produire au cours du séchage.
unité de mesure de l’épaisseur du liège d’origine anglo-saxonne et qui équivaut à 2,256 cm.
ensemble des tissus végétaux situés entre le liège et le bois du chêne-liège et constitué de cellules vivantes. De l’extérieur vers l’intérieur, ces tissus sont : assise subéro-phellodermique, phelloderme, liber et cambium. Le phellogène est responsable de la formation du liège et du phelloderme alors que le cambium est responsable de la formation du bois et du liber.
nom portugais de la » dehesa « .
opération consistant à retirer la partie extérieure de la planche de liège (la croûte) pour ne garder que le liège de meilleure qualité (la mie).
liège de reproduction brut de qualité inférieure et impropre à une utilisation bouchonnière.
période de temps écoulée entre deux écorçages successifs.
unité de volume apparent de 1 m3
nom latin du liège.
formation végétale forestière dominée par le chêne-liège.
sylviculture des suberaies orientée principalement vers la production de liège.
tâche de couleur jaune se développant en milieu humide et progressant sur le liège depuis la partie extérieure vers la partie intérieure.
taille ayant pour finalité de donner à l’arbre la forme correspondant à la production recherchée.
action de sélectionner et de séparer les planches de liège par qualité commerciale.
perforation des bandes de liège dans le sens de la largeur (parallèle à l’axe de l’arbre) au moyen d’une tubeuse (sorte d’emporte-pièce) qui permet la production de bouchons de liège naturel.
partie intérieure de la planche de liège, au contact de la mère. C’est au plus proche du ventre que sont tubés les bouchons car le liège y est de meilleure qualité.
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