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Description botanique

Le Chêne-liège (Quercus suber L.) est une essence forestière qui a pour particularité d’avoir une écorce liégeuse extraordinairement développée, qui lui sert de protection naturelle contre le feu, ce qui fait du chêne-liège le seul arbre à pouvoir se régénérer après un incendie de forêt. Sa capacité à reconstituer son écorce et les propriétés de cette matière noble qu’est le liège ont été très tôt mises à profit par l’Homme. Ce dernier a ainsi développé au fil des siècles un artisanat puis une industrie autour du liège, qui rendirent nécessaire la mise en production des forêts de Chêne-liège – appelées suberaies – donnant ainsi naissance à une véritable sylviculture du Chêne-liège, ou subériculture.

Âge

L’âge limite naturel d’un Chêne-liège est compris entre 300 et 500 ans. Cependant, pour un arbre régulièrement écorcé, cette limite n’est plus que de 150 à 200 ans.

Hauteur

Un arbre adulte atteint dans la plupart des cas 10 à 15 mètres de hauteur (voire 25 m. exceptionnellement).

Houppier

En peuplement, il est arrondi, étroit et haut. En situation isolée, l’arbre développe un port large et étalé.

Ecorce

Sur un arbre jamais écorcé, elle est de couleur grisâtre, très épaisse, peu dense et fortement crevassée. En termes de production, on l’appelle « liège mâle ». Elle représente une bonne protection contre le feu et permet au chêne de reprendre rapidement sa croissance après le passage d’un incendie. Dans le cas des arbres écorcés, le liège mâle est remplacé par le « liège de reproduction » ou « liège femelle », de couleur jaune, rouge puis noire. Cette nouvelle écorce est beaucoup plus régulière que la précédente, présentant des crevasses moins profondes et des caractéristiques dans l’ensemble plus homogènes.

Système racinaire

Il est pivotant, car constitué d’une grosse racine principale qui sert de support à l’arbre, et de racines secondaires plus superficielles. Il permet l’approvisionnement en eau et en éléments minéraux, peut s’emmêler avec les racines des arbres voisins (échanges de substances nutritives) et s’associer avec le mycélium de certains champignons qui favoriseront la capture des minéraux.

Feuille

Elles sont persistantes, coriaces et de couleur vert foncé. Glabres sur leur partie supérieure et quelque peu pubescentes dessous, de forme ovale, légèrement dentées, elles ressemblent fortement à celles du chêne vert. Leur taille varie de 3 à 6 cm en longueur et de 2 à 4 cm en largeur. Le pétiole peut atteindre 2 cm. L’ « automne » du chêne-liège correspond à peu près à notre printemps. En effet, à cette période, les feuilles prennent une coloration jaunâtre, phénomène dû à l’apparition des nouvelles ébauches foliaires.

Fleur

Les fleurs mâles, en grappes de 4 à 8 cm apparaissent sur les rameaux de l’année précédente.

Les fleurs femelles poussent isolées ou en groupes de trois maximum sur les rameaux de l’année en cours. Leur cupule protectrice se retrouvera sur les futurs glands.

Fruit

Le gland est de couleur brune à maturité (automne), avec un pédoncule jusqu’à 4 cm de long. Sa taille varie de 2 à 5 cm en longueur et de 1 à 2 cm en largeur. La cupule est composée d’écailles légèrement arquées ou emmêlées sur la partie supérieure.

Nomenclature / Classification

 France : Chêne-liège
 Portugal : sobreiro
 Catalogne : suro
 Italie : sughero
 Provence : suvé
 Allemagne : korkeiche
 Gascogne : corcier
 Angleterre : cork – oak
 Espagne : alcornoque, alzina surera
 Afrique du Nord : fernan

Famille des FAGACÉES (Chêne, Hêtre, Châtaignier,...)

Toutes les espèces qui composent cette famille sont monoïques : Sur un même individu on retrouve, bien distinctes, les inflorescences mâles et femelles. Les fleurs mâles sont regroupées en grappes appelées « chatons », et les fleurs femelles sont solitaires ou par groupes de trois maximum.

Genre Quercus

Les arbres et arbustes sont producteurs de glands. Ce genre rassemble plus de 500 espèces.

L. ou Linné

Est le nom du premier botaniste à avoir décrit l’espèce.

Espèce suber

Suber est le nom latin du liège.

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