Sur un arbre jamais écorcé, elle est de couleur grisâtre, très épaisse, peu dense et fortement crevassée. En termes de production, on l’appelle « liège mâle ». Elle représente une bonne protection contre le feu et permet au chêne de reprendre rapidement sa croissance après le passage d’un incendie. Dans le cas des arbres écorcés, le liège mâle est remplacé par le « liège de reproduction » ou « liège femelle », de couleur jaune, rouge puis noire. Cette nouvelle écorce est beaucoup plus régulière que la précédente, présentant des crevasses moins profondes et des caractéristiques dans l’ensemble plus homogènes.
Il est pivotant, car constitué d’une grosse racine principale qui sert de support à l’arbre, et de racines secondaires plus superficielles. Il permet l’approvisionnement en eau et en éléments minéraux, peut s’emmêler avec les racines des arbres voisins (échanges de substances nutritives) et s’associer avec le mycélium de certains champignons qui favoriseront la capture des minéraux.
Elles sont persistantes, coriaces et de couleur vert foncé. Glabres sur leur partie supérieure et quelque peu pubescentes dessous, de forme ovale, légèrement dentées, elles ressemblent fortement à celles du chêne vert. Leur taille varie de 3 à 6 cm en longueur et de 2 à 4 cm en largeur. Le pétiole peut atteindre 2 cm. L’ « automne » du chêne-liège correspond à peu près à notre printemps. En effet, à cette période, les feuilles prennent une coloration jaunâtre, phénomène dû à l’apparition des nouvelles ébauches foliaires.
Les fleurs mâles, en grappes de 4 à 8 cm apparaissent sur les rameaux de l’année précédente.
Les fleurs femelles poussent isolées ou en groupes de trois maximum sur les rameaux de l’année en cours. Leur cupule protectrice se retrouvera sur les futurs glands.
Le gland est de couleur brune à maturité (automne), avec un pédoncule jusqu’à 4 cm de long. Sa taille varie de 2 à 5 cm en longueur et de 1 à 2 cm en largeur. La cupule est composée d’écailles légèrement arquées ou emmêlées sur la partie supérieure.
Toutes les espèces qui composent cette famille sont monoïques : Sur un même individu on retrouve, bien distinctes, les inflorescences mâles et femelles. Les fleurs mâles sont regroupées en grappes appelées « chatons », et les fleurs femelles sont solitaires ou par groupes de trois maximum.
Les arbres et arbustes sont producteurs de glands. Ce genre rassemble plus de 500 espèces.
Suber est le nom latin du liège.
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