ARCHI est une méthode de diagnostic visuel de la vitalité et des capacités de résilience des arbres basée sur une lecture de l’architecture des houppiers, mise au point par Christophe Drénou, ingénieur de recherches au Centre National de la Propriété Forestière, spécialiste de l’arbre et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le sujet. Cette méthode s’appuie sur une observation méticuleuse de l’architecture des arbres, qui reflète leur stade de développement (jeune, adulte, mature ou sénescent) et leur état physiologique (sain, stressé, résilient ou en dépérissement irréversible). Elle permet notamment de ne pas confondre la mortalité naturelle liée au vieillissement, avec une mortalité prématurée consécutive à un stress, permettant ainsi au gestionnaire forestier d’effectuer les choix sylvicoles adéquats.
Dans le cadre du projet Interreg Sudoe ForManRisk, l’IML a souhaité développer cette méthode pour le Chêne-liège, qui soit utilisable sur un arbre isolé, dans contexte purement forestier ainsi que dans les peuplements agro-sylvo-pastoraux du sud-ouest de la péninsule Ibérique (appelés « dehesa » en espagnol, « montado » en portugais, termes que nous proposons de traduire par « agropastoforêt » en français). En complément, la méthode ARCHI a également été développée pour une essence occupant une place importante sur le territoire du projet et des partenaires associés : le Pin maritime.
Après plusieurs phases de test des clés de détermination des types ARCHI, et des formations organisées en France, en Espagne et au Portugal, les guides d’utilisation de la méthode ARCHI sont désormais en téléchargement au format pdf sur la page « Documents à télécharger » de notre site internet.
Chaque guide – Chêne-liège/Chêne-liège (agropastoforêt)/Pin maritime – est disponible en français, portugais et espagnol.
Merci aux partenaires ayant participé à ce travail :
– Office national des forêts (agence Landes-Nord Aquitaine)
– Centro de investigaciones científicas y tecnológicas de Extremadura (Cicytex, Espagne)
– Universidade de Trás-os-Montes e Alto Douro (UTAD, Portugal)
ainsi qu’à Gisela Santos Matos (ASL Suberaie Varoise) pour la traduction des guides en portugais.